La Journée des Tuiles

noviembre 28, 2020

La Journée des Tuiles: l’une des premières émeutes qui ont précédé la Révolution Française où les femmes ont participé énergiquement.

La journée des Tuiles par Alexandre Debelle (musée de la Révolution française). https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e6/Journ%C3%A9e_des_Tuiles_%28Alexandre_Debelle%29%2C_Mus%C3%A9e_de_la_R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise_-_Vizille.jpg/800px-Journ%C3%A9e_des_Tuiles_%28Alexandre_Debelle%29%2C_Mus%C3%A9e_de_la_R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise_-_Vizille.jpg - Consulté le 25/11/2020

D’après Wikipedia :

La Révolution Française a donné à la femme la possibilité de se débarrasser de l’ancienne image de femme au foyer. Les femmes n’ont pas hésité à comprendre que l’acquisition de droits purement républicains et libéraux devait aussi les inclure. Non seulement elles ont organisé des émeutes, des soulèvements et des protestations, mais elles ont aussi réclamé dans les assemblées leur prise en considération en tant que citoyennes.

En fait, elles sont devenues membres de l’Assemblée législative et ont réclamé des revendications égalitaires telles que la possibilité d’occuper des fonctions publiques, comme intervenir dans les affaires militaires et législatives, et le droit de se soulever en armes. Tout cela à travers des groupes de femmes qui se sont formés, comme La Société des républicains révolutionnaires, fondée par Pauline Léon et Claire Lacombe.

Depuis 1788, les femmes ont commencé à marquer l'importance de leur rôle en manifestant collectivement dans les espaces publics pour présenter leurs idées.

En 1788 à Grenoble a été produit "la journée des Tuiles". Cela a été la conséquence des tentatives du cardinal Étienne-Charles de Loménie de Brienne, directeur général sous le règne de Louis XVI et archevêque de Toulouse, d’éviter la promulgation d’un impôt pour améliorer la situation de la France en matière de dette publique. La situation à Grenoble était très compliquée en raison de la crise économique.

Les classes privilégiées ne voulaient renoncer à aucun de leurs privilèges, tels que la collecte des droits féodaux des paysans. En outre, la citoyenneté se plaignait des mauvaises récoltes et du prix élevé de choses simples comme le pain.

Le 7 juin, lors d'une réunion à Grenoble, les participants ont décidé d'appeler les États généraux du Dauphiné et le gouvernement a envoyé des troupes pour réprimer le mouvement. Les magasins ont fermé et une foule de personnes, composée d'hommes et de femmes armés de des pierres, des haches et des bâtons ont été dirigés vers la ville afin d'empêcher le départ des juges qui étaient en réunion. Les femmes se sont démarquées par l'énergie et la détermination dont elles ont fait preuve dans cette révolte. De plus, les citoyens ont jeté des tuiles aux soldats pendant l’émeute, d'où le nom du soulèvement.

Par conséquent, le 21 juillet, une réunion a été organisée avec la représentation des trois Etats. Les mesures suivantes ont été approuvées :

- La convocation des États généraux de France.

- Le rejet du paiement des impôts non votés par les États généraux.

- L'abolition de l'emprisonnement arbitraire par ordre du roi, ou lettre de cachet.

Le roi Louis XVI a accepté ces demandes.