Défi 4: Mai 68
Mai 68 représente de grands changements en France,
dont des changements politiques comme expliqué ci-dessous.
D’après Fayet (2014) :
En 1968, le pouvoir gaulliste est fortement
affaibli. Le centraliste Valéry Giscard d'Estaing a critiqué « l'exercice
solitaire du pouvoir ». Le ministre
de l'information contrôle les médias. En même temps, la France s'enrichit.
Les universités ont commencé à se remplir à cause
du « baby-boom ». Les premières manifestations d'étudiants ont eu
lieu à la faculté de Nanterre.
Le « mouvement du 22 mars », dirigé par
l’étudiant en sociologie Daniel Cohn-Bendit, a vu le jour lorsque des étudiants
d’extrême gauche ont occupé la salle du conseil de la faculté. Ils réclamaient
la liberté en exigeant la circulation des garçons dans la résidence des filles.
Malgré la répression policière, les étudiants ne
s'arrêtent pas : ils se concentrent dans le Quartier latin à Paris et à la
Sorbonne.
Le 3 mai, la violence règne à Paris. Une multitude
de slogans libertaires, tiers-mondistes, anticapitalistes et poétiques
recouvraient les murs. Les grèves des étudiants et des travailleurs se sont
multipliées dans le pays.
En raison de cette situation apparemment incontrôlable, les « accords
de Grenelle » ont été mis en œuvre en augmentant les salaires et en
généralisant la quatrième semaine de congés payés. Mais cela n'a produit qu'une
crise politique car les travailleurs ont refusé de retourner au travail. De
Gaulle a décidé de dissoudre l'Assemblée et, en juin, a obtenu la majorité
absolue lors des élections. Cependant, le référendum d'avril 1969 sur la
réforme du Sénat a entraîné la démission de De Gaulle, et Georges Pompidou a
pris le gouvernement.
Que reste-t-il de mai 1968… ?
La légende des « soixante-huitards » s'impose dans la culture, ce
qui se reflète dans le journal Libération créé en 1973, le Mouvement de
libération des femmes (MLF) naît à la fin des années 60, et le mouvement
écologiste devienne un sujet de controverse.
En conclusion, Mai 68 se caractérise par le désir de renouveau par rapport
au conservatisme et aux traditions imposées. Cela se reflète dans la perte de
pouvoir gaulliste et dans les manifestations étudiantes qui exigeaient de
nouvelles libertés. Le « mouvement du 22 mars » et les incessantes
manifestations à travers les grèves étudiantes et ouvrières qui ont suivi ont
conduit le gouvernement à établir les « accords de Grenelle ». Ainsi,
les salaires ont été augmentés et la « quatrième semaine de congés payés »
a été généralisée. Finalement, De Gaulle a démissionné et a été remplacé par
Georges Pompidou. Tout cela a conduit à la France d’aujourd’hui.
Bibliographie :
Fayet, A., et Fayet, M. (2014). Le Grand Livre de l'Histoire de France
(3ème ed.). Paris : EYROLLES, pages 419 à 421 -
Sitographie :
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